A bout de souffle ; Merci Godard, pour ce petit Bijoux.







Je me réveille avec les premières lueurs du jour. Essuie sur ma joue, du revers de la main, un peu de noir qui s'y était égaré. Pour la première fois depuis longtemps j'affronte. La vie, l'amour, le manque, les départs. J'étends mes bras d'un bout à l'autre. Décide de mes frontières a la craie. Je suis là au milieu des tourbillons, je trouve une accroche et j'y agrippe mes doigts, et quand vient l'instant-ciel d'un coup tout s'obscurcit, il n'y a plus que le vent pour me dire que pas encore, ma poupée, reste encore un peu suspendue, désarticulée, ici, ni trop bas, ni trop haut. Je suis si fatiguée de reporter le ciel à demain. _________________________Le coeur en bandoulière.

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Murmures